Et pourtant, les possibilités de création qu’elle offre sont toujours infinies…
Elle fascine par sa plasticité, sa capacité à figer le mouvement.
Ma première vraie rencontre avec la sculpture a eu lieu à Vienne, au musée du Belvédère, avec les sculptures grimaçantes de Messerschmitt. Posées sur des colonnes éparpillées au milieu d’une petite salle, je me suis rendue compte de leur perfection en tournant autour de chacune d’elles très lentement, au point où l’on voit soudain l’imagination, l’imaginaire, l’esprit du sculpteur allié à la perfection de la forme. La fantaisie en trois dimension. J’ai toujours aimé dessiner mais penser en volume m’a semblé dès lors vertigineux.
J’ai voulu tout de suite apprendre à tourner, ce qui m’a ravie, même si je me suis rendue compte de la difficulté de cet art. Et puis très vite s’y est adjointe l’envie de décor, d’anses baroques ou de détails animaliers. 
